L'artiste prend la parole : "Le rose bonbon est-il le nouveau noir ?
C'est en tout cas la couleur la plus likée sur les réseaux sociaux. Nom de code “Rose Millennial“. Ni fuschia, trop années 80, ni framboise, trop subtil, ni même layette, trop doux ou trop pin-up, le rose millennial se promène entre l'abricot et le saumoné, une subtile pointe d'orange vibrant en lui. Un retour à l'innocence ? Pour l'historien et sociologue Michel Pastoureau, le rose évoque la teinte chair, le romantisme. Il évoque la tendresse, le bonheur, la séduction, voire l'érotisme. C'est aussi la couleur de la gourmandise et par extension le symbole de la jeunesse, de l'ingénuité, de l'innocence même et de la candeur. C'est, de façon inattendue, la couleur représentative du phénomène gender fluid : pas de limite de style, de jeux, ni même de sexe contrairement aux codes traditionnels qui ont toujours affirmé rose c'est fille, bleu c'est garçon.
Le rose est le nouveau noir, le rose est la couleur pour tous. Le rose adoucit les moeurs d'une société qui aspire éternellement au bonheur."
Né à Nevers. Peintre plasticien autodidacte. De retour en 2013, il installe son atelier à deux pas des rives de la Loire. Il a pratiqué tour à tour ou simultanément un nombre d'esthétiques de l'art contemporain allant du réalisme jusqu'à l'abstraction. Le rapport à un imaginaire tissé de mémoire, oriente le cours de ses recherches.
Après un processus créatif nourri de rencontres et de collaborations artistiques, en particulier à Kyoto, Japon, où il a vécu pendant un certain temps, il focalise son travail vers la matérialité de la peinture.
Cette œuvre n'est pas disponible actuellement.
Son retour est prévu à ce jour pour le 10/06/2025.